J'ai de long cheveux châtains foncés. Je n'aime pas faire des coiffures compliquées. Je préfère qu'ils soient détachés ou attachés en une simple queue de cheval. Comme ça ils peuvent "respirer" et je n'ai pas l'impression qu'on essaie de les arrachés de ma tête. Ils font ressortir mes yeux verts clairs. En fait ils sont bleu-vert. Enfin plus verts que bleus donc plutôt vert-bleu mais ça sonne moins bien. Ma peau est plutôt clair et n'aime pas trop le soleil. Je n'ai jamais bronzé mais je me souviens de quelques coups de soleil qui m'ont coupé l'envie de sortir par beau temps. Je suis mince et pas très musclée. Je ne fais pas vraiment de sport. Je cours de temps en temps mais bon les muscles chez une fille c'est pas l'essentiel alors ça passe. Sinon je mesure 1m65, je crois que c'est dans la moyenne. Niveau vêtements, j'aime les couleurs clairs ou pastels. Je porte souvent un haut blanc et un jeans et je rajoute des accessoires colorés: bijoux, neux pour cheveux, ceintures, lacets... J'ai souvent mon casque, sur les oreilles ou autour du cou ou mon violon. En fait c'est soit l'un soit l'autre mais jamais les deux et rarement aucun.

Je suis quelqu'un de calme, voir transparente la plupart du temps. Même si j'ai absolument voulu me faire remarquer à une certaine époque, ça me va très bien. Je ne suis pas du genre à contester qui que ce soit. En fait, j'écoute et j'obéis, en quelque sorte. Par contre si on me demande un truc stupide faut pas croire que je vais le faire comme ça. Je donne peu souvent mon avis. Cependant la colère ne m'est pas inconnue. Je préfère rester neutre et éviter les ennuis et confrontations mais il m'arrive de m'énerver. La principale raison est souvent mon violon. Je ne suis pas violente mais ne le touches jamais sans mon autorisation. Pourtant malgré tout ça le tact n'est pas mon fort. Je ne sais pas parler aux gens. Je mets toujours les pieds dans le plat. C'est un peu comme pour mon humour en fait. Nan mais sérieusement, pour votre intégrité mentale, ne me demandez pas de faire une blague. Comme ça vous êtes prévenu. Enfin lorsqu'il s'agit de musique, c'est l'inverse. C'est un peu comme si j'ouvrais les portes de mon monde. Dans le domaine musical, je suis du genre perfectionniste et très expressive. C'est plus simple pour faire passer son message. On me dit souvent que je ne me concentre que sur les détails sans importance et que j'oublie l'essentiel. Voilà. Je sais pas trop quoi dire d'autre, alors vais m'arrêter là.

Comme je l'ai dit plus tôt, j'ai deux grands frères et une grande sœur. Ma mère à un boulot compliqué dont je ne me souviens jamais du nom et mon père est prof de philo au lycée. Je suis née en octobre, ma sœur avait fêté ses 7 ans fin août, ma mère ses 35 ans en juin, mes deux frères leurs 3 ans en mai et mon père ses 33 ans début février. Je suis donc  la dernière en tout point et balance ascendant capricorne. Je sais que ces détails sont sans importance, mais pour moi c'est ce qui me définit le plus. Ca et la musique. Si nous portons tous le nom de famille de ma mère, c'est parce que mon père a renier sa famille et a pris le nom de famille de maman lors de leur mariage.
Lorsque ma sœur est entrée au collège ce fût l'enfer pour elle et pour nos parents. Consultation chez le psy, longues discutions, pleurs, cris. Ca pendant 4 ans. Jusqu'au lycée. Contrairement à ce que vous pouvez penser, ma sœur est forte. Elle a travaillé dur malgré tout ses problèmes. Elle les a tous écrasés et est entrer au lycée triomphante.
C'est à cette époque que j'ai commencé le violon. C'est aussi à cette époque que les jumeaux entrèrent au collège à leur tour. Ils étaient intelligents, populaires. Parfaits. Ils arrivèrent au lycée sans le moindre problème. Ils étaient tout puissant.
Ce fût donc à mon tour de tester le collège. Contrairement à eux trois, il n'y a pas grand chose à dire. Je n'existais pas. Les profs ne se souvenaient pas de moi. Lors des réunions parents-profs, ils étaient incapable de se souvenir de mon nom. Je n'aidais pas non plus. Je ne parlais pas en cour, même quand un prof faisait l'effort de m'interroger. Je ne me mêlais pas aux autres et ils ne m'approchaient pas.  Je séchais pour aller jouer du violon. Il n'y a que quand je joue que je me sens vraiment vivante. Quand je suis arrivée au lycée, j'avais à peine mon brevet des collèges. Je m'en fichais mais j'en avais marre d'être transparente. Je voulais exister. Alors j'ai mis le feu à mon casier. C'était stupide mais ça a marché. Je me suis fait engueler, j'ai eu droit à mes consultation chez le psy. C'était inutile, je n'en avait pas besoin. Je savais que c'était stupide et je ne comptais pas recommencer. Mais finalement le seul vrai ami que j'ai est un pote de lycée de mes frères. Toutes les conneries que je connais viennent de lui.
Puis un matin, je me suis réveillée et comme d'habitude, la première chose que j'ai faite, c'est de jouer. Un morceau, deux, trois. Aucune réaction de mes parents -mes frères et ma sœur étaient partis pour leurs études alors ils ne risquaient pas de se plaindre. Ils devaient être sortis. Je me suis habillée, j'ai allumé mon mp3, j'ai mis mon casque et je suis descendu dans la cuisine chercher un truc à manger. Je suis remontée dans ma chambre pour manger en regardant les gens déambuler sous ma fenêtre. Sauf que cette fois il n'y avait personne, enfin presque personne. Il y avait un garçon en bas. Arrêtant ma musique, je lui demandais ce qui se passait. Tendis qu'il parlait, je remarquais que le vert devenait plus fort autour de moi. Il avait peur, je le sentais, et moi aussi. Ma peur grandissait, elle était de plus en plus forte. La plupart des gens avaient disparut, il y avait des monstres à certain endroit. Tout n'était pas clair, mais une chose était sûr, c'était effrayant. Appeler mes parents ne servait à rien, pareil pour mes frères, ma sœur et mon ami. Le vert était de plus en plus flash, la panique me gagnait, elle m'étouffait. Les adolescents restant se regroupaient en plusieurs groupes. Il y en avait un qui était dans l'hôtel à quelques rues d'ici. Je ne peut pas dire combien de temps dura notre conversation. Tout ce que je sais, c'est que nous avons beaucoup marché. Ce que je sais aussi, c'est qu'une fois à l'hôtel le vert repris un aspect normal mais le blanc se dégagea du reste. J'ai mis du temps à comprendre mon don et surtout à savoir l'utiliser correctement. Maintenant ça va plus ou moins. Tout revient à son état d'origine dans notre zone, alors on ne manque pas de nourriture, ni de rien en fait. Sauf des adultes peut-être, mais à dire vrai ce n'est pas vraiment nous qui allons nous en plaindre, si?