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Je maîtrise le feu, et j'adore ça. Pour tous ceux qui disent que mon pouvoir est banale : je les emmerd*. C'est vrai qu'il est assez classique, mais il n'en reste pas moins géniale. Concrètement je peux mettre feu à l'importe quel objet rien qu'en l'effleurant. Je peux aussi faire danser des flammes sur mes doigts ou jongler avec, ce que je fais souvent quand je m'ennuie. Je suis totalement insensible à la chaleur, et peut me promener dans un incendie et en sortir indemne … contrairement à mes vêtements. Le feu reste un élément difficile à manier, et brûler accidentellement une forêt est vite arrivé. La chaleur, me donne des forces, et le froid m'affaiblit. Alors que l'été je suis en pleine forme, l'hiver m'est néfaste, et je suis souvent malade à cette saison. Avec moi oubliez bien sûr les coups de soleil, le bain trop chaud, la sueur (et oui je ne sue pas, l'un  des avantages que je préfère) ou les rougissements lors d'un effort physique. Touts les inconvénients normaux liés à la chaleur chez l'être humain me sont épargnés.  Et pour le froid, c’est pareil. Je n’ai absolument jamais, jamais froid. C’est très pratique d’ailleurs, depuis la disparition je ne mets plus du tout de pull. Il peut neiger, j’en ai rien à foutre ! Par contre les différences de températures agissent quand même sur mon énergie vitale. Je suis beaucoup plus en forme l’été que l’hiver.

Physique

Sérieux, j’ai carrément la flemme de me décrire. Qu’est ce que vous voulez que je vous dise ? Je suis brun, grand, immense même, avec les yeux marrons. C’est tout. Type algérien, la peau un peu mate, les yeux noirs, couleur nuit pour être un peu poétique, avec toujours pleins de reflets dedans selon ma grand-mère. D’ailleurs en parlant d’elle, elle est fan de mon physique, parce que je ressemble beaucoup à mon grand-père, en dehors de ma taille. Il était assez petit, alors que moi je dois faire 1m 90, peut-être un peu moins, mais vous voyez le genre. Après …. Je suis naturellement sportif, donc j’ai un peu de muscles, mais j’suis pas non plus superman.  Mes cheveux ne sont, heureusement pour moi, pas bouclés, mais assez lisses et impossible à coiffer. J’ai un épit juste au niveau du front, que je dissimule habilement en ébouriffant aussi le reste de ma chevelure. De visage, je ne pense pas être un canon de beauté, j’ai un gros espace entre les deux yeux, enfin je suppose plus grand que la moyenne, le nez tordu à cause d’une bagarre, et les traits pas spécialement fins.  Je ne pourrais pas vous dire si je suis beau ou moche, c’est à vous de le décider en me voyant, pour ma part j’en ai jamais eu rien à foutre.
Au niveau des vêtements, je m’habille très normalement quand on ne tient pas compte des saisons, avec des jeans assez grands, de longs T-shirts qui peuvent être de toutes les couleurs, et ca toute l’année. Par fois je me balade aussi torse nu, en grande partie dans l’espoir de croiser une fille sur mon chemin, je l’avoue. Et voila c’est à peu près tout pour mon physique.

Histoire

Je n'ai jamais connu mon père. Ma mère ne m'en a jamais parlé, et de toute façon je ne vois pas vraiment comment elle aurait pu puisqu'elle m'a refilé à sa mère juste après ma naissance. En effet je suis tout simplement une erreur. Une erreur d'une nuit, d'un soir, d'un amour stupide, d'un acte irréfléchi. A 17 ans, ma génitrice est tombée enceinte. C'est la petite dernière d'une famille de sept enfants. Mon grand-père venait d'Algérie, il est mort assez jeune à cause de ses problèmes de cœur. C'est de lui que je tiens mon vénérable nom de famille. Quand je naquit, tous les frères et sœurs de ma mère étaient déjà partis vivre leur vie loin de chez eux. L'annonce de la terrible nouvelle a été difficile à annoncer à ses parents, auquel il faut ajouter qu'elle demandait aussi à sa mère de m'élever. Dans un premier temps celle-ci refusa, et envoya la fautive dans une sorte d'hôpital/école d'apprentissage pour les jeunes mères, où des infirmières leur apprenaient à s'occuper de leurs enfants et à gérer les cours en même temps. Elle n'y mit aucune bonne volonté, et finalement ma grand-mère finit par céder et me prit sous son aile. A cette époque son mari était déjà mort, j'ai donc très peu de parents masculins proches, à part mes oncles, que je ne vois jamais.  Ma grand-mère, était une bonne femme dynamique, efficace, mais aussi très insouciante, et à bout de patience. J'étais d'une certaine manière son huitième enfant, les sept premiers avaient du l'user jusqu'à la moelle. Du coup elle passait ses journées à s'occuper de son jardin et de sa maison, à coudre, broder, lire, se divertir en somme. Moi, elle me laissait faire ce qui me plaisait, et ne se préoccupait pas de mes mauvaises notes, ou de mon attitude déplorable, ce dont je lui suis très reconnaissant.  Il ne faut pas non plus croire que je n'avais aucune obligation par rapport à elle. En effet ma grand-mère a toujours voulu que je l'aide pour les tâches ménagères et autres. C'est l'une des seules choses à laquelle je ne pouvais échapper. Du coup je sais cuisiner, briquer, aspirer, faire la vaisselle, nettoyer la poussière,  mettre la table bien sûr, repeindre les murs, poncer, cirer les chaussures, ranger une pièce en un temps record, mais aussi coudre et repasser, bref une vraie petite fée du logis. Une véritable honte quand j'y repense, heureusement que personne n'est au courant.
Malgré ça j'aimais beaucoup ma grand-mère, et c'est la personne dont je regrette le plus la disparition. Parfois, elle passait du temps à me raconter sa jeunesse, à me décrire ma mère petite, ou à me parler de sa rencontre avec « pépé » comme elle l'appelle.  Elle me disait toujours : « C'était juste avant la guerre d'Algérie, ton grand-père, fils d'une riche famille algérienne, venait d'emménager ici. Nous nous rencontrâmes par l'intermédiaire de nos parents. Les miens, assez ouverts pour inviter des étrangers, même riches,  à notre table, organisèrent une grande réception où les enfants étaient eux aussi invités. Il s'agissait bien sûr de se montrer poli et respectueux, pas question d'aller jouer avec les autres ou de faire le pitre ! Je n'ai jamais été un jeune fille obéissante, c'est pourquoi mes parents me défendirent d'y assister. Mais fidèle à ma réputation, j'espionnais tout ce joli monde cachée dans un coin de la salle. J'avais 16 ans, et ton grand-père 17. Nous étudions tout deux dans l'ordre secondaire, l'ordre de l'élite, des riches. C'est donc dissimulée dans l'escalier, les observant du haut que je le vis. Il était magnifique, et dés le premier regard je tombais amoureuse. Déjà dotée d'un fort caractère, je m'arrangeais pour l'approcher, et nous pûmes finalement nous éclipser discrètement. Ce fut la meilleure soirée de ma vie, et le début de notre relation. Un an après nous nous marièrent.»
Ma grand-mère aimait beaucoup me raconter cette histoire, et sa jeunesse de « déliquance » dans un milieu si riche. Je crois que c'est d'elle que je tiens mon goût pour la désobéissance et les conneries.
Je ne pense pas avoir eu une enfance difficile, mais je me suis toujours senti blessé dans mon amour propre de n'être qu'une erreur, et d'avoir été immédiatement rejeté par ma mère, comme un insecte dont on veut s'éloigner le plus possible. De plus, mon irresponsable « maman » n'est jamais revenu me voir, et je ne l'ai aperçu que peu de fois à des occasions comme des enterrements ou des mariages. En fait quand j'y repense, je ne lui ai jamais adressé la parole. Pourtant j'ai l'impression de la connaître un peu à travers les récits de ma grand-mère, et je me demande souvent comment une enfant aussi adorable à put tourner en véritable salope.

Pour parler de mon adolescence, on peut dire que j'en ai pleinement profité, et que j'en profite encore maintenant, mais différemment. Les notes en chute libre les soirées interminables, les conneries et histoires d'amour, j'ai à peu près tout testé. Je traque, ou traquais étant donné qu'il n'y en a plus beaucoup, les grosses fêtes avec de l'alcool, et en amenait toujours en plus en y ajoutant quelques joints. Je n'aime pas danser, mais préfère m'enivrer. J'ai toujours eu une certaine réputation au lycée comme au collège, d'animateur de fête et de dragueur professionnel une fois saoul, de bad boy en somme. Pour le dernier critère, en temps normal je ne m'intéresse pas trop au genre féminin, mais ne dis jamais non à quelques baisers ou à une petite aventure. Après les histoires sérieuses … Quand les filles sont belles il m'est arrivé d'essayer, mais je n'ai jamais tenu très longtemps, trop de contraintes, et  particulièrement l'obligation de dire je t'aime régulièrement. Ces trois mots n'ont jamais pu sortir de ma bouche. D'ailleurs à ce sujet depuis la disparition, avec la diminution brutale de la population je n'ai plus eu une seule histoire d'amour.

Enfin il faudrait maintenant que je vous parle de ma place au sein des établissements que j'ai fréquenté … Elle était assez étrange quand j'y repense. Je changeais régulièrement de groupe, restait avec des garçons exclusivement. Je ne me mélangeais jamais complètement, n'offrais jamais à mes « amis » le luxe de me connaître. Je ne saurais pas dire pourquoi je faisais ça, mais toujours est-il que j'étais distant, jamais complètement intégré à une bande, et cela volontairement. D'ailleurs ça n'a pas changé, j'ai tendance à parler au passé car l'époque avant la disparition me semble de plus en plus lointaine...
En parlant de la disparition, il faut bien que je vous raconte comment ca s’est passé. Et bien, j’étais tout simplement chez moi, avec, ou plutôt sans, ma grand-mère. J’ai toujours aimé me lever tard pendant les week-ends, et ce jour-là ne fit pas exception  à la règle. J’émergeais vers onze heures environ. Il faut aussi préciser que contrairement à la plupart des gens, je suis hyper actif le matin, surtout en été. Et on est en été. Donc avec moi oubliez le réveil lent et laborieux et le petit déjeuner au radar. Dés le matin je saute de mon lit, j’enfile vite fait un pantalon (parce que oui je dors en caleçon, comme la plupart des mecs), d’ailleurs mon record pour l’enfiler est moins de 10 secondes, j’ai compté, et je descends à 200 km/h les escaliers qui mènent jusqu’à la cuisine, en glissant sur la rambarde. Ma grand-mère se lève toujours très tôt, vers 9 heures, et le week-end je la trouve la plupart  du temps en train de ranger les courses qu’elle fait très tôt, en de lire son journal, bien installée dans le canapé avec ses petites lunettes rondes posées sur le bout de son nez. Ce matin-là bien sûr, elle n’était pas là. Je m’en suis tout de suite rendu compte, mais ne me suis pas inquiété pour autant, j’ai tout simplement pensé qu’elle était dans le jardin, ou encore au supermarché. Ce n’est qu’après que j’ai réalisé, en me rendant à un rendez-vous fixé avec des voyous d’un autres lycée. Personne dans les rues, personne au rendez-vous, personne chez moi, très peu de monde dans toute la ville. Ce jour-là, je l’ai parcourue toute entière pour trouver des signes de vie. Des adolescents à l’air catastrophé erraient par-ci par-là, l’air de vraiment avoir besoin de quelque chose à faire.
Et comme, c’est bien connu, je suis quelqu’un d’adorable, je leur ai proposé d’explorer la ville, de repérer les changements etc. Quelques uns m’ont suivi, et au bout de quelques jours nous avions identifié les trois zones qui existaient.La première zone pullule de monstres, qui semblent vouloir détruire tout ce qui passe à leur portée, humains compris. Ce sont des sortes d’animaux mutants, qui se sont transformés physiquement ou physiologiquement. Il y en a particulièrement beaucoup dans la partie la plus au Sud de la forêt. J’ai rapidement décidé d’éradiquer ces horribles choses.  Je ne peux pas les supporter, elles me révulsent  à un tel point que pour les voir disparaître, je suis prêt à arrêter partiellement mes conneries, et à m’y mettre sérieusement. C’est devenu une obsession depuis que je les ai vu, fait qui m’a après réflexion profondément changé. En plus, grâce à ma maîtrise du feu, je les repousse assez efficacement, c'est pourquoi j'ai choisi de m'installer dans cette zone. Les limites de ma zone, la  1, sont faites pour ca : aucune créature mutante ne doit traverser cette limite, et ceux qui choisissent de faire partie de mon Clan ne doivent avoir qu’un objectif : les tuer, tous.  

Et je crois que c’est à peu près tout, moi et mon Clan avons averti les deux autres, qui doivent veiller à ne pas venir nous rendre visite, et nous seront éternellement reconnaissants pour les services que nous rendons à la communauté. En échange ils nous passent de la nourriture, ce qui est assez normale puisqu’on est quand même les seuls à crever de faim au final. Cette histoire est une terrible arnaque quand j’y pense, je ne sais pas comment j’ai pu accepter  ca.

Caractère

Je suis très méchant. J'ai d'innombrables défauts, je suis égocentrique, fainéant, rabat-joie, râleur, colérique, sarcastique, et surtout vraiment très énervant pour ne pas dire chiant. J'aime faire des conneries, emmerder les gens tout ça, il faut avouer que c'est drôle. Ne rien foutre à part de la merde est bien plus divertissant que de se montrer sage et obéissant, plein de bonne volonté, à l'écoute des autres.
J'ai toujours considéré que de toute façon l'être humain ne pouvait pas se montrer généreux. Ce n'est pas dans sa nature de se mettre à la place des autres, d'essayer de ressentir, de comprendre, d'analyser la foutue personnalité de chacun. Non, les humains arrivent, font ce qu'ils ont à faire, en essayant de se convaincre qu'ils se sont montrés généreux, alors que concrètement on ne comprend que soi. Si Dieu, le big bang ou quoi que ce soit d'autre ne nous a pas permis de tous ressentir la même chose c'est qu'il voulait en effet que nous restions enfermés dans notre petite bulle, avec nos histoires en tête, nos désirs, nos envies, nos sentiments. On ne PEUT PAS éprouver les sentiments des autres, donc autant arrêter de se dire qu'on est gentil, arrêter de dire qu'on ne veut blesser personne alors que la personne qu'on ne veut vraiment pas blesser c'est nous même.
Si je possède au moins une qualité c'est celle-ci : je suis honnête. Enfin on dit que c'est une qualité mais ce n'est qu'un mensonge de plus. Nous vivons plongés dans l'hypocrisie, nos vies ne sont qu'un tissu de mensonges, et la vérité est un mot bien trop grand prononcé bien trop souvent.

Bon sinon à part mes grands discours sur les défauts de l'humanité je suppose que vous voulez en savoir plus sur moi. J'aime les défis stupides, les conneries sans aucun but et l'emmerdement à domicile.  Ma seule limite est la douleur, je ne fais pas mal inutilement. Mais c'est la seule. La dégradation de matériel et la destruction du travail accomplit ça me connait. Quand au foutage de gueule, je trouve ça amusant, mais ne vais jamais jusqu'au harcèlement, sauf pour une bonne raison. Je ne ridiculise pas quelqu'un alors qu'il n'a aucun moyen de me répondre, je préfère les combats équitables, et avoir la satisfaction de remporter une victoire bien méritée. Je n'attaque jamais les gens en face à face à plusieurs, mais préfère les duels. Par contre pour les conneries, être en groupe est essentiel, même si je suis entouré d'une bande d'imbéciles, c'est toujours mieux que tout seul. En parlant des personnes avec qui je passe mon temps, ce ne sont pas vraiment mes amis, mais juste ce que j'appelle des connaissances. Des gars, qu'en ont rien à foutre de moi, exactement comme moi j'en ai rien à foutre d'eux. Nos rapports sont réciproques au moins.  Après quand je dis qu'ils ne m'intéressent pas du tout ce n'est pas entièrement vrai. Il n'y a rien de plus agréable que de raconter ses exploits et de voir des visages admiratifs tournés vers soi. J'aime sentir leur regard déconcerté ou impressionné sur moi, et être le centre d'attention. C'est sûrement un des aspects le moins attirant de ma personnalité dit comme ça, et pourtant c'est le moins visible et de loin le moins énervant.
Je n'ai pas de passion, pas de loisirs particulier, à part peut-être le sport. En cours, j'ai toujours été un grand sportif, bon en endurance, habile et réactif dans les jeux en équipe comme le volley. C'est génétique, je ne me force pas vraiment. J'aime bien courir, et faire du VTT, je trouve ça enivrant, ça me détend, m'aide à vider ma petite tête trop pleine.
Et je crois que je vais m'arrêter là pour la description morale parce que finalement je n'ai rien d'autre à dire. Ah si, j'ai l'habitude de faire le récit de mes journées ou au moins de celles importantes tout les soirs. Mais ne vous méprenez pas je ne tiens pas de journal intime, enfin pas vraiment. Je dissimule mes pages d'écriture dans ma poubelle, après les avoir méticuleusement déchirés.

Un peu sur vous.

Un pseudo/surnom ?  Ilya
Des trucs à dire sur vous ? (Vos goûts, musiques, bouquins, films... etc)
MIAOU
Comment avez-vous connu le forum ? Heeeeu
Une remarque ?
Serez vous capable de ressortir cette phrase ridicule du réglement ? x)