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Mourant dans la nuit, seul dans les rues. [Libre]
 :: La Deuxième Zone :: Rues et maisons

Damien Blackwood
Damien Blackwood


∆ I'm lost since : 12/07/2013
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MessageSujet: Mourant dans la nuit, seul dans les rues. [Libre]
Mourant dans la nuit, seul dans les rues. [Libre] EmptySam 13 Juil 2013 - 10:31


Il faisait froid. Vraiment très, très froid. La température devait atteindre les -15 degrés. Je savais pas ou j'étais, quel jours et surtout ce que je faisais là. Tout était noir, noir et froid. Puis d'un coup une petite lumière est apparue. J'entendais l'orage au dehors. J'étais au bout d'un couloir, à l'autre bout une fenêtre donnant sur le dehors. Il faisait nuit et de lourdes gouttelettes s'abattaient sur la vitre. Ma respiration était haletante, saccadée. Lentement je fais un premier pas, puis un autre. Sur ma gauche apparaît une première porte. Non, ce n'est pas ma destination. Quelque chose m’appelle dans la chambre du fond. Je fais un autre pas dans la pénombre,  passe devant une porte, puis une autre, encore une autre. Le bruit de la pluie s’intensifie. Je serre quelque chose dans mes mains. Je baisse les yeux, je vois un revolwer. Chargé. Prêt à tirer. Prêt à tuer. Je fais un autre pas vers la chambre du fond, je sens cette sensation d’empressement dans mes entrailles. Je dois faire vite. Je dois entré dans cette chambre le plus vite possible. Une vie en dépend. Mais mon corps est lent. Il se déplace pas après pas, une cadence régulière et lente. Je pose mon doigt sur la détente de l'arme. J'arrive devant la porte. Je pousse un soupir d'exaltation. Un large sourire se dessina sur mon visage.  Je pose ma main sur la poignée rouillée. Je vois ma main. Elle est tout à fait normale à un détail près. Elle tremble d'excitation. Je prends une grande inspiration. Je me retiens de rire nerveusement. Je sens qu'il y a quelque chose derrière cette porte. Cette chose je la veux. Je la désire de tout mon être. J'abaisse la poignée. Tout doucement, très doucement, le plus doucement possible. Soudainement ma tête s'est mise à me faire terriblement mal. Les décors ont flanchés, tout est devenu quasiment flou, non, pas maintenant, je veux savoir ! Qu'est-ce qu'il y a derrière cette putain de porte ?! Trop tard, je vois un flash, et je me retrouve juste devant la fenêtre du couloir. J’entends un sifflement qui me détruit les tympans, ma tête tourne, je sens que mes idées ne sont pas clairs. Je chancelle, je manque de me vautrer, je me relève, je m’appuie sur le mur. Et à partir de là, croyez moi, vous n'auriez pas du tout aimé être à ma place. Je jette mon regard au fond du sombre couloir et ce que je vois... Je vois une femme. Une femme recouverte de draps noirs. Elle est si sombre, j'ai l'impression que les gouttes autours de moi se gèlent. Je veux hurler, mais le seul son que j'arrive à émettre c'est « Gnnrrrbbllll ». La dame avance vers moi. Plus vite. Toujours plus vite ! Elle court ! Elle arrive ! Bordel pourquoi mon arme est aussi lourde ! Pourquoi j'peux plus bouger ?! Elle arrive ! Son visage pâle et monstrueux se rapproche de moi ! Elle va beaucoup plus vite ! La porte que je voulais ouvrir tantôt est entrouverte... Je vois du sang à l'intérieur... Une marre de sang... La dame fonce sur moi. Elle me rentre dedans. Je ne sens pas son contact. Je vois juste son visage en face du mien. Elle me regarde droit dans les yeux. Elle hurle de toutes ses forces. Un cri à vous glacer le sang. Je recule, effrayé, je me prends la vitre trop fort, elle se brise. Les éclats rentre dans ma peau, je tombe. Je tombe dans une chute mortelle. Je m'écrase sur le sol du haut du sixième étage. Je me sens mourir. J'entre-ouvre les yeux. La dame noire me regarde du haut de la maison. Elle sourit. Elle saute la tête la première à son tour. Elle va tombée sur moi. Elle rit, j'ai peur, j'ai terriblement peur.

Je hurle de toutes mes forces et je me retrouve dans un lit, sous une couette humide trempée de transpiration. Je suis recouverts de sueur. Je cris, je suffoque. Ma respiration est saccadée, il est 3 heures du mat'. Bordel ! Quel cauchemar ! Je me lève, tremblant, mon bras me foudroie de douleur, bien évidemment. Je vais jusqu'au lavabo, je m'asperge la figure d'eau glacée, une fois, deux fois. Petit à petit je me calme, je reprends mes esprits. Je n'ai pas l'impression que c'est un cauchemar. C'était plus... Non c'est impossible. Les fantômes comme «la dame en noire » n'existe pas voyons ! Pourtant cela me donnait la curieuse impression qu'il s'agissait d'un... souvenir. C'est bête bien sur,  c'est complètement fou. Mais plus j'y réfléchissais, plus l'impression qu'il s'agissait d'un souvenir grandissait en moi. Je prends ma veste, j'enfile mon jeans troué, je prends mon paquet de clopes et j'ouvre la fenêtre. J'avais appris à faire ce coup il y a pas longtemps. J'ai déployé mon bras, je l'ai envoyé s'écraser sur la paume contre le goudron. J’appuie tout mon poids dessus et je me soulève de la balustrade de l'internat. Je descends tout doucement et pause pieds à terre. Bien sur, des gamins avaient vu la scène. Ils coururent vers l'internat, probablement pour balancer à tous qu'un « demi-monstre » s'était baladé dans les rues. J'ai laissé échapper un soupir et j'ai transformé mon bras. Je prends des morceaux de t-shirt que j'ai déchiqueté avec mes griffes et je l'applique en bandeau pour cacher au maximum mon bras. Bien sur on voyait quelques traces noirs, mais ça limitait au moins la casse. Je sors mon briquet et j'allume ma première cigarette. Je prends une grande inspiration et je souffle la fumet avec le nez. Le tabac m’apaisait, et de toutes les façons je me fichais de ma santé. J'suis condamné, pourquoi j'vais aller m’inquiéter d'ma santé ? J'enchaîne taf sur taf, et je me dirige je ne sais trop pourquoi vers la zone 2. J'étais fatigué, on était en plus en pleine nuit quasiment. Juste avant d'y entrer je déploie mon bras et je m'agrippe aux ruines d'un immeuble. Bien sur je fais un bruit pas possible et je vois même une brique tomber sur le toit d'une maison de la zone deux. Tant pis. Je m'allonge sur la toiture, fumant sous la lune. Je regarde mon bras noir et fripé, et j'entends un bruit en bas. Un monstre se promène dans les rues. J'ai sentis que c'était pile poil ce d'on j'avais besoin et je saute sur la bête, mon bras en avant les griffes se plante dans le dos de la créature. Elle rugit de douleur et de haine. Elle me renvoi valser, je me prends une bagnole abandonnée. Celle ci ploie son  le choc et le par-brise explose. Je me relève, du sang coulant de mon front jusqu'à mon menton. Je crache sur le côté et fonce sur mon ennemi en rugissant de rage. Je lui envois un coup de poing XXL dans la tête, ce qui lui fait perdre quelque dents. En réponse elle me charge et m'attrape. Elle me prend le cou, fonce sur l'immeuble ou j'étais quelques instants plus tôt et m'écrase contre celui-ci. J’entends un CRAC à l'endroit de mes côtes, et je m'écroule au sol. L'immeuble tombe sur moi, et je ne réussi à survivre qu'en mettant mon bras devant juste avant. Toutefois je suis très mal en point et j'arrive à peine à respirer. Je repousse les décombres avec mon bras et j'émets un faible cri à l'attention de la créature, la défiant. Celle-ci fonce sur moi, bêtement, exposant son ventre. Je cours, au dernier moment je me laisse glisser sous elle, je lui laboure le ventre à coup de griffes et me retrouve derrière elle. La bête gémit et tente de se retourner mais je ne lui en laisse pas le temps. Je lui saute dessus et attrape sa tête avec ma gigantesque main démoniaque et fait un tour complet, lui brisant la nuque. Oui, c'est vraiment dégueulasse à voir. Je plante mes griffes dans sa gorge et lui arrache sa tête. Pris d'une folie frénétique, je l'écrase dans ma main et épuisé par l'effort prodigué, je m'écroule au sol.

Haletant, je plaque mon bras redevenu normal sur ma côte. Aïe... Côte cassée. Je savais pas quoi faire. Je pissais le sang de nombreux endroits et personne pouvait me venir en aide. Ah moins que quelqu'un ait entendu le bruit du combat ? Pff, avec ma chance quelqu'un qui aurait pu m'aider à vu mon bras et me laisseras moisir ici. En fait c'était vraiment très stupide d'attaquer un monstre en solo. Faut admettre que Tahar l'avait dit. Maintenant j'vais peut être crevé par orgueil. Je me lève après une quinte de toux et je me dirige vers la zone 2, le seul endroit ou je peux trouver de l'aide.

Les rues sont silencieuses, à part mes bruits de pas et les gouttes de sang dégoulinantes de mes plaies tombant sur le sol. Je frappe à une porte. Personne. Je me dirige maintenant vers une autre maison, aucune réponse également. Épuisé, je m'écroule au milieux de la rue, m'adossant à un mur. Ainsi, c'est donc comme ça que je mourrais ? Et bah, c'est pas la mort que je croyais. Mais bon au moins, je ne souffrirais plus. Je prends mon paquet de cigarettes et entreprends de fumer une nouvelle clope. Ça doit être étrange d'avoir quelqu'un dans sa rue mourant, un bras mutant déployé et une autre main qui aide son détenteur à fumé. Mais ma foi, je ne me casserais pas les couilles à me mettre dans une position cool et tout pour faire le héros. Avec un peu de chance quelqu'un m'aidera,en manquant de chance je mourrais en pleine nuit, seul. Ça à toujours été comme ça. J'ai toujours été seul. Seul un jour, seul toujours ? Depuis mon arrivée j'ai eu la folie de croire que ça s'arrangerait avec le temps. Maintenant j'imagine que c'est trop tard. Avec un  peu de chance soit un membre de la zone 2 a entendu le bruit, soit un membre de la zone 1 ou 3 ont vu les traces de sang et m'ont suivis. Je ferme les yeux et expire un volute de fumet. Je laisse doucement ma main tomber sur le sol et j'attends la mort, un sourire sur le visage.


[hrp] Gros pavé je sais mais au moins tous le monde peut se taper l'incruste !! Mourant dans la nuit, seul dans les rues. [Libre] 968615918  [/hrp]
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Lexxie Miller
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MessageSujet: Re: Mourant dans la nuit, seul dans les rues. [Libre]
Mourant dans la nuit, seul dans les rues. [Libre] EmptyMer 17 Juil 2013 - 23:49


Je me réveillais en sursaut. Bordel. J'avais cru tomber dans un gouffre immense. Je me relevais sur un coude avec lenteur. Ma tête tournait dans tous les sens, j'étais à poil et dans le lit d'un inconnu.

- Fais chier, marmonais-je, la bouche pâteuse.

Je regardais le réveil sur la table de nuit du type, il était seize heures. Un peu tôt pour la zone trois. J'extirpais lentement mes membres lourds du lit et me dirigeais vers la salle de bain. J'avais les cheveux parfaits -comme toujours- mais mes yeux étaient éclatés. J'allumais l'eau de la douche en m'assurant qu'elle était glacée et entrais, non sans mal, dessous. Je me les gelais pendant quelques minutes avant de tourner le bouton pour rendre l'eau brûlante. Je poussais un petit gémissement d'extase. Voilà comment j'aimais les douches. Les douches glaciales c'était pas pour moi. Sauf quand il fallait se réveiller un peu d'une grosse soirée pour aller faire un autre truc fun. Un truc qui allait faire monter mon adrénaline, un truc qui m'avait toujours fait délirer. J'allais aller cambrioler des gens. Un petit sourire s'étendit doucement sur mes lèvres. Je finis rapidement de prendre ma douche et entrepris de me sécher les cheveux, toujours nue. Le mec à qui appartenait la chambre débarqua alors et voulu m'embrasser.

- Tu pues l'alcool, chéri. Brosse toi les dents si tu veux que ta bave entre en contact avec la mienne, dis-je en haussant les sourcils.

Il me lança un rictus méprisant avant de se brosser les dents. Aha, ces mecs. Prêts à tout pour une jolie fille. J'étais étonnée qu'il n'ait pas tenté autre chose d'ailleurs, vu ma tenue des plus indécentes ! Il m'embrassa rageusement et retourna se coucher. Tant mieux. J'en avais rien à battre de ce type et je devais être partie au coucher du soleil donc moins il me trainait dans les pattes et mieux c'était. Je retournais dans la chambre et fouillais dans l'armoire. Oui, j'ai des fringues à moi dans à peu près toutes les armoires des mecs de la zone 3, et alors?
J'y dénichais un slim noir déchiré à plusieurs endroits (ce qui ne m'aiderait pas à me camoufler, j'aurais presque regretté mes trous pour une fois), et un bustier noir en haut. Ca ferait l'affaire. Pour les chaussures, je récupérais rapidement mes Feiyue noires, que j'avais eu l'intelligence d'emporter dans mon sac en prévention de la nuit que je ne passerais pas chez moi. Je vidais mon sac dans un coin de la pièce et vis mon gloss en tomber. J'hésitais quelques secondes et finalement cédais à la tentation de m'en passer un coup sur les lèvres. Je souris, satisfaite. Ben oui, je suis fière de moi quand je me sens belle.
Bref, après ça je sortis rapidement de sa chambre un peu naze en fin de compte et me rendis dans ce qui nous servait de garde bouteilles à la caserne. À l'occasion on pouvait aussi y dénicher quelques trucs à manger. Je tombais rapidement sur un paquet de chips, j'en croquais quelques unes puis me dis que je trouverais sans doute mieux dans les maisons que j'allais me faire cette nuit alors je l'abandonnais là, un sourire toujours plaqué sur les lèvres et sortis. Il devait être vingt heures et quelques lumières étaient déjà allumées à la caserne. La fête allait bientôt reprendre quelque part sans doute.
La première maison que je décidais de vider de ses merveilles était une grande villa blanche à deux étages équipée d'un évident système de surveillance par caméra. Je ris en honorant la caméra d'un joli fuck. Je passait sans mal par dessus la grille en fer forgé noir qui entourait la propriété et allais sans bruit jusqu'à la porte. J'essayais de l'ouvrir mais elle était verrouillée. Heureusement, j'aurais trouvé ça trop facile dans le cas contraire. Je regardais vaguement sous le paillasson et les pots de fleur mais pas de double de clefs planqués là. Je fis alors le tour de la maison. Grâce au ciel, une fenêtre était entrouverte. Je passais mon bras à l'intérieur et fit tourner la poignée. La fenêtre n'était alors plus retenue que par un seul coin. En bref, je devais faire très attention sous peine de briser la vitre et d'ameuter tout le voisinage, bien qu'il n'y en ait plus tellement. Tout en retenant la fenêtre, je passais souplement à l'intérieur de la maison puis refermais la fenêtre. Je commençais par la chambre. Le premier où les gens cachent des choses intéressantes. Je fouillais l'armoire et trouvais une boîte à bijoux. J'y pris un bracelet népalais qui m'avait toujours plu mais que cette garce de Suzie Anderson n'avait jamais voulu me filer. Finalement c'était une bonne chose qu'elle ait eu un an de plus que moi ! J'y trouvais aussi de magnifique escarpins noirs montés sur des talons vertigineux. Malheureusement, ils n'étaient pas à ma taille mais je pourrais facilement les échanger contre un autre truc qui me plait. Je regardais ensuite sous le lit. Une boîte en carton y étais rangée, en l'ouvrant je découvris des liasses de billets. Inutile. Je poussais jusqu'à la salle de bain et ouvrit le placard à pharmacie. Des tas de boîtes de médicaments y trainaient. Je regardais les étiquettes et y choisit deux boîtes. De la Vicodine et de l'Opana. Ça, c'était intéressant. Je redescendis au salon. Sur la table se trouvais un paquet de cigarettes à moitié entamé avec un briquet et une paire de clefs. Je pris le tout et allais au garage. J'ouvris la porte automatique et montais dans l'audi R8 de cette pétasse de Suzie. Elle avait la voiture de mes rêves depuis plus d'un an et demi. Je crois même qu'elle avait fait exprès d'acheter celle-là pour me faire rager. Je fis ronfler le moteur et sortis de sa propriété. Je me mis alors à rouler à fond dans les rues de la ville, je montais le son de la musique et me mis à rire hystériquement et à crier par la fenêtre. Je fis 5 fois le tour d'un rond point en cinquième puis allait me garer dans une rue de la zone deux. J'éteignis le moteur et me mis à rire toute seule face à mon volant et à la rue noire. Je pris une cigarette dans le paquet, la mis entre mes lèvres et l'allumais. Je sortis de la voiture de recrachais la fumée avec une joie certaine. J'aimais fumer pour ça. La sensation de cracher de la fumée. Et la beauté de la fumée qui sortais de ma bouche. C'est alors que j'entendis les bruit d'un combat à une ou deux rues de là. Génial, des types qui se démontent la gueule, enfin de l'action ! Merci Dieu dans ta grande bonté divine !
Je me mis à marcher à grands pas vers le bruit mais le temps que j'arrive, les bruits se sont calmés et le silence règne de nouveau. C'est alors que je le vois.

- Bordel de merde... dis-je en ouvrant de grands yeux.

Un monstre. Un vrai monstre des zones, noir et sans tête. En fait, pour être tout à fait exacte, la tête gisait à deux pas du corps lacéré du pauvre truc qui avait un jour dû être terrifiant. Là il était tout ratatiné et.. Défoncé en fait. C'est là que j'eus la merveilleuse meilleure idée du siècle. J'approchais de la tête du monstre et m'accroupis pour ramasser une dent blanche qui était tombée par terre. Je la mis dans ma poche, satisfaite de ma trouvaille. Parce que figurez-vous que c'est pas le genre de trucs qu'on trouve à tous les coins de rue des dents de montres. Enfin en temps normal. J'en ferais un collier, comme on fait avec les dents de requin, ca sera super beau !
Je me tournais dans tous les sens pour essayer de savoir par où le type qui a démonté ce truc est parti et je me rends compte qu'il sera pas difficile à pister : il pisse le sang. Il a du être bien amoché lui aussi. Je suis donc les traces de sang et arrive alors dans une ruelle mal éclairée parce qu'un des lampadaires est pété. Le mec est là, contre un mur, en train de fumer une clope et de crever à vue d'oeil. Je m'approche de lui avec prudence. Il a quand même abattu un monstre en solo !
Quand je m'approche je vois que son bras est dégueulasse. Je suis désolée mais c'est le seul mot qui me vient à la bouche pour le décrire. Noir et tout fripé, plus gros que le reste de son corps, bref, disproportionné et moche. C'est donc comme ça qu'il a niqué la bête. Bah à choisir je préfère être belle et pas une héroïne que l'inverse. Je m'approche de lui doucement. Il a l'air vachement mal en point le pauvre. Je m'agenouille devant lui.

- Oh, ça va? On dirait que tu vas crever. Attends.

Je fouille dans mon sac -que je trimballe toujours- et en sort une des boîtes de médocs que j'ai chourré chez Suzie. Je sors deux pilules et les lui fourre dans la bouche.

- Avale ça.

Je le regarde obtempérer et lui pique sa clope de la main. Je tire dessus plusieurs fois et la lui redonne.

- Les pilules devraient faire effet pour la douleur, mais si t'as une hémorragie interne, tu vas crever quand même.

Oui, je dis ce genre de chose le plus naturellement du monde. Je me mordis la lèvre. Ça avait l'air d'être un pauvre type qui aurait pu être cool. Dans une autre vie. Sans son vieux bras carbonisé. Du sang coulait de son front jusqu'à ses vêtements. Fallait vraiment que je fasse quelque chose. Je regardais autour de moi en essayant de me repérer. J'avais jamais eu un super bon sens de l'orientation mais je me souvenais de cette rue. Saint Andrews St. L'hotel était pas très loin. Et à l'hôtel y avait une meuf qui pouvait guérir les gens, un type qui s'était fêlé un os me l'avait dit.

- Ok, je vais chercher de l'aide, toi tu bouges pas de là.

Je partis en courant vers ce que je pensais être l'hôtel sans écouter sa réponse. J'allais sauver ce mec louche. Ca serait ma deuxième pointe d'adrénaline du soir, j'avais la pression cette fois. La pression d'une vie entre mes mains.

[HRP : Finalement j'ai décidé de le faire avec Lexxie, j'espère que ca t'embête pas? :3][/b][/b]
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Mourant dans la nuit, seul dans les rues. [Libre]

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